Qi Qong spontané, art énergétique Taoïste

Rencontre avec Nathalie Pépin, praticienne de cette méthode permettant de réunifier le corps et l’esprit et de guérir de vielles blessures physique ou psychiques.

 

Comment as-tu rencontré le Qi Qong spontané ?

En 1999, j’étais danseuse chorégraphe à Paris quand j’ai essayé un cours de Qi Qong par erreur avec le docteur Liujun Jian de l’institut Quimetao. Ça a été une révélation, comme si j’étais arrivée à la maison ! À cette époque, je vivais mal de mon métier. Je sentais une inadéquation entre ma vie intérieure et ma vie extérieure. Je vivais à 200 à l’heure, j’allais dans les extrêmes, je me perdais dans l’artificiel et j’étais très seule. Le Qi Qong m’a permis de me restructurer. Au bout d’un an, j’ai fait un premier stage de 5 jours de Qi Qong spontané. Les 2 premières séances, je suis restée immobile. La 3ème, dans un parc, a été une explosion ! Je me suis transformée en tigre puis en serpent. Je me souviens enfoncer mes doigts dans la terre, j’étais dans une autre réalité, connectée à une force intérieur immense, capable de tout. J’ai commencé à voir ce que j’étais. Puis pendant 2 ans, j’ai pratiqué 2 à 3 fois par semaine seule. C’était une période de recherche, d’investigation de qui j’étais, hors de question de continuer à passer à coté de ma vie.

Qi Qong

Que t’as apporté cette période ?

En premier de la confiance en moi et de la joie. Au cours d’une séance je me suis retrouvée enfant, à 7 ou 8 ans et je me suis reconnectée à l’innocence, la spontanéité et la joie de cet âge. Ce sentiment ne m’a plus jamais quitté depuis. Ma vie a peu à peu changé, les rencontres, les opportunités, c’est ce qu’on appelle la loi de l’attraction. Puis mon corps s’est soigné. J’avais beaucoup d’arthrose, des lumbagos à répétition, j’étais très fatiguée… Avec le Qi Qong spontané, je suis allée dans mes organes, dans mes cellules, j’ai compris le flux des énergies en moi et les maux se sont apaisés.

Après 4 ans de formation, j’ai arrêté la danse, je me suis installée à Montpellier pour enseigner le Qi Qong et continuer mes recherches spirituelles.

Qui as-tu rencontré dans ces recherches ?

Moi ! Avant j’étais mal dans ma peau, pas à ma place, en permanence insatisfaite. J’avais l’impression de gêner les autres, j’étais en dehors de la lumière, de l’amour, toujours à me dévaloriser.

Aujourd’hui je suis une viveuse du mouvement, de la poésie du geste. Mon corps exprime ce que les mots ne peuvent pas exprimer. J’ai développé la conscience de mon espace intérieur, j’explore cet univers de l’infiniment petit, je vois ma propre nature. Et au plus on développe la conscience de l’intérieur, au plus je développe celle de l’extérieur.

Comment se passe la première séance avec toi ?

Il y a d’abord un temps de parole pour identifier les besoins du patient et un temps de relaxation pour relâcher le corps et l’esprit. J’invite aussi à un petit réveil corporel pour bien être dans son corps, ses articulations, sa matière. Puis la séance commence grâce à un protocole précis de visualisation à la fin duquel la personne entre dans un état de conscience modifiée. C’est comme une transe consciente. Un mouvement émerge, les gens bougent pendant 30 à 40 minutes de façon spontanée. Je veille à ce qu’ils soient bien en sécurité. J’utilise ensuite les secrets Taoïstes, je prie, j’appelle les maîtres, d’anciens guérisseurs dont l’énergie est disponible pour nous aider. Ils vont au plus urgent d’abord pour reconstituer l’unité de la personne, guérir les tramas, les brèches énergétiques. Ils aident à retrouver la confiance, à savoir ce qui est bon pour soi. On retrouve son pouvoir de décision, sa créativité. Les gens sont souvent très surpris de tout ça mais leur vie change et ils se sentent mieux. Après 4 ou 5 séances il faut laisser décanter mais je donne le protocole pour pratiquer seul.

Le mot de la fin ?

Cet art ne s’adresse pas qu’au gens malades, c’est aussi une façon de trouver son chemin spirituel, de se connecter à sa force créative et créatrice. Je m’adresse à tous les chercheurs de vie en quête de relier le corps et l’esprit.

Julie Claverie

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