Le Zen Shiatsu

Le Shiatsu est basé sur les mêmes principes que l’acupuncture mais sans aiguille… Rencontre avec Philippe Ramel-Sokol, thérapeute Zen Shiatsu à Nîmes…

Le Shiatsu (littéralement « pression des doigts » en japonais) est une pratique basée sur la médecine chinoise et fut « officiellement » créée en 1905.

Elle suit les mêmes principes que l’acupuncture, mais sans aiguille et le patient reste habillé. C’est en fait l’évolution d’un massage japonais ancestral, l’Anma. Ce type de massage existe depuis la nuit des temps… Les premières aiguilles d’acupuncture en bambou ayant été retrouvées en Inde 8000 ans avant JC. Cela laisse imaginer qu’ils utilisaient les mains avant ça.

zen shiatsu

Il y a différentes manières de pratiquer le Shiatsu. Philippe, lui, s’est tourné vers le Zen Shiatsu. Les résultats sont les mêmes que le Shiatsu de base qui est assez Yang (dans l’énergétique) alors que le Zen Shiatsu est plutôt Yin (dans la douceur).

Le Shiatsu permet de rééquilibrer le corps de façon holistique. Selon Philippe, « ce n’est pas parce qu’on a mal à l’estomac que c’est un problème digestif et donc on ne va pas forcément toucher la zone troublée pour régler ça. Ça peut être une toute autre partie du corps ». En effet, chaque organe est relié à une partie du corps, à des émotions… Un entretien d’une dizaine de minutes en début de séance lui permet de mieux connaître son patient et ainsi définir si le trouble décelé est plutôt de l’ordre physique, émotionnel, environnemental…

Des résultats parfois spectaculaires peuvent être observés lors d’une séance. Un patient qui est allé consulter pour une douleur qu’il avait dans le bras depuis un trentaine d’années « a vu le mal s’envoler après dix minutes de pratique », témoigne Philippe, « il a suffit d’une séance de réajustement après ça pour que cette douleur ne revienne plus du tout ».

Un autre de ses patients qui « n’avait plus d’espoir suite à la perte tragique d’un être cher a retrouvé goût à la vie suite à la séance, alors que trois sont généralement préconisées », me rapporte-t-il. Témoignage éloquent.

En Chine, le système médical est bien différent du notre… Le médecin est payé pour maintenir ses patients en bonne santé. En cas de maladie, il s’agit d’une erreur de sa part et n’est donc pas payé. « Un bon médecin en Chine est un médecin qui n’a pas de malade » me confie Philippe.

Le Shiatsu ne se substitue pas à la médecine de chez nous, mais il respecte cette même logique, « ce n’est ni de la médecine, ni de la magie », m’affirme-t-il,« mais un entretien de temps en temps peut permettre de prévenir la maladie ».

Virginie Mazet

Merci à Philippe Ramel-Sokol pour cet entretien http://prs-shiatsu.com/ – 06 95 01 09 65

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